vendredi 8 juin 2012

L'extradition de l'ex-premier ministre libyen ne dépend pas du President

L'extradition de l'ancien Premier ministre libyen M. Al-Mahmoudi est devenue de plus en plus probable, d'après les dernières déclarations du chef du gouvernement tunisien, Hamadi Jenali.

L'actuel chef du gouvernement tunisien l'a bien précisé: "Il y a une décision de justice irrévocable (...) Je vous le dis clairement: le gouvernement et l'Etat ont pris cette décision et c'est la seule qui sera appliquée", a déclaré M. Jebali à l'AFP

Selon Hamadi Jebali la signature du président de la République pour appliquer l'extradition n'est dans aucun cas nécessaire puisque "La constitution tunisienne de 1959 qui soumet l'extradition d'un étranger à la signature du président de la République est devenue caduque" après la chute de l'ancien président Ben Ali, a-t-il affirmé.

Contrairement a cette décision d'extrader l'ancien ministre libyen, l'opposition du président Moncef Marzouki est claire et nette. Il a même déclaré jeudi à la télévision privée tunisienne Hannibal son "opposition de principe" à l'extradition de M. Al-Mahmoudi malgré un "accord de principe" conclu en mai entre les gouvernements des deux pays.

"Je reste opposé à l'extradition, c'est une position de principe, je ne peux pas signer l'extradition de quelqu'un qui risque d'être torturé ou exécuté", a déclaré M. Marzouki.







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